AU TOUR DU MIEL MAROCAIN

miel d’eucalyptus, miel de chardon). Ensuite continuation vers Agadir. Vous traversez la plus grande forêt d arganiers du Maroc. Depuis des siècles, les femmes Berbères vivant près de l’Arganeraie produisent la fameuse huile d’argan, qu’elles utilisent dans l’alimentation autant que dans la fabrication des soins pour la peau et les cheveux. Si vous le souhaitez, une courte visite de la coopérative féminine d’extraction d’huile d’Argan peut être organisée. À travers de magnifiques plages isolées et des baies de baignade insolites vous arrivez à Agadir. Diner et logement dans votre hôtel.

La plus grande cascade d’Imouzzer est nommée “voile de la mariée” en raison de sa couleur blanche imprimée par le dépôt de la roche calcaire. Apres le déjeuner retour à Agadir par La Vallée du Paradis qui est un véritable petit paradis sur terre. Une randonnée guidée de 30mn est prévue pour mieux admirer les beaux paysages. Diner et logement à Agadir.

Un jardin de l’abeille saharienne
Dans la region de Skoura Ouarzazate, ou l’apiculture est également bien présente où cohabitent une apiculture moderne et une autre traditionnelle. On a créé un jardin de l’abeille saharienne pour démontrer que, même dans des conditions arides, il est possible de faire renaître la nature grâce à l’économie de l’eau et aux techniques agroécologiques telles que l’irrigation au goutte à goutte, le paillage et le compost. Le jardin est composé de plantes aromatiques et médicinales, destinées à la consommation, à la thérapeutique traditionnelle et pouvant, vu leur qualité mellifère, servir de “pâturage” aux abeilles jaunes des ruches familiales, qui sont en voie de disparition à cause de la sécheresse.

Les principales ressources apicoles de la région sont d’abord le palmier dattier et plusieurs espèces d’arbres fruitiers. Le maïs, l’orge alimentent les populations; des luzernières et diverses légumineuses entretiennent un bétail important et, le long des routes et des pistes, sont plantés des eucalyptus et des tamarix. Dans les étendues désertiques croissent des genêts, des saxifrages, des composées épineuses, des trèfles qui fleurissent à des époques différentes et assurent une importante production de miel de très bonne qualité.

C’est dans cette ambiance que vit l’abeille saharienne. Il s’agit d’une race d’abeille saharienne très rustique et très résistante, connue pour ses capacités d’adaptation aux conditions climatiques difficiles de ces régions arides. Le Tafilalet est ainsi devenu le berceau marocain de l’abeille saharienne. Puis, avec le temps, celle-ci a emprunté le chemin des caravanes qui longeaient le Haut Atlas en direction de l’Atlantique et s’est infiltrée dans les basses vallées, pour gagner finalement les plaines du Souss où elle a rencontré les abeilles noires, Telliennes et Marocaines, races très agressives. Des croisements donnèrent alors un hybride très résistant et très prolifique, en même temps que moins agressif, dont les individus — abeilles ou mâles — sont tous de couleur jaune-rouge; seules les reines ont le ventre jaune clair, avec un dos noir.

la région Beni Mellal/Tadla/Azilal est considérée historiquement comme un hub de l’apiculture marocaine. Elle bénéficie d’un certain nombre d’éléments propices à la production du miel. Il s’agit premièrement des conditions climatiques favorables ainsi qu’une flore importante et diversifiée, avec des périodes de floraison variables s’étalant tout au long de l’année. En total, la région compte à peu près 5000 producteurs. Cela permet à la région Tadla-Azilal de produire actuellement 600 tonnes de miel.

En regardant derrière les puissants murs de la ville, des impressions inoubliables se manifestent; Laissez-vous charmer par les charmeurs de serpents et sentir le pouls des souks au cœur de la médina. Mais même en dehors de ce creuset vivant d’épices orientales et de devins féeriques, il y a tant de choses à admirer ; le jardin d’Eden d’Yves Saint Laurent et le jardin botanique d’André Heller témoignent d’une pure cite- jardin. Vous visitez le Dar Si Said qui abrite le musée d’Arts marocains, la Menara, la Koutoubia (la mosquée qui mesure plus de 70 mètres de hauteur, visible depuis l’extérieur de la ville), et le Palais Bahia et le musée des confluences dans le majestueux palais Dar El Bacha.