MAROC EXPRESS

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DÉCOUVERTE RAPIDE DU MAROC

PATRIMOINE DE L’UNESCO

Les 9 merveilles classées du royaume :

La Medina de Fes date d inscription : 1981 :

Fondée au IXè siècle et abritant la plus vieille université du monde, Fès est à son apogée quand elle supplante Marrakech comme capitale du Royaume. Le tissu urbain et les monuments essentiels de la médina remontent à cette période: médersa, fondouks, palais et demeures, mosquées, fontaines, etc… En dépit du transfert du siège de la capitale à Rabat, en 1912, elle garde son statut de capitale culturelle et spirituelle du pays. La médina de Fès est considérée comme l’une des villes historiques les plus vastes et les mieux conservées du monde arabo-musulman.



La délimitation du bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial inclut tout le tissu urbain et murailles. Les abords de la médina sont un élément indispensable à la qualité de l’aspect visuel de son environnement et doivent être maintenus comme zones non constructibles.

Médina de Marrakech Date d’inscription : 1985 :
Marrakech donna jadis son nom à l’empire marocain. Fondée en 1070-1072 par les Almoravides, Marrakech abrite un nombre impressionnant de chefs-d’œuvre (remparts et portes monumentales, mosquée de la Koutoubia, tombeaux saâdiens, ruines du palais Badiâ, palais Bahia, bassin et pavillon de la Ménara).

La place Jamaâ El Fna, véritable théâtre en plein air, émerveille toujours ses visiteurs.

Dans les 700 hectares de la Médina, l’habitat ancien, devenu vulnérable du fait de l’évolution démographique, représente, avec son lacis de ruelles, ses maisons, ses souks, ses fondouks, ses activités artisanales et commerciales traditionnelles, un exemple éminent de ville historique vivante.

Ksar Aït-Ben-Haddou Date d’inscription : 1987 :
Ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles, le ksar est un type d’habitat traditionnel présaharien. Les maisons se regroupent à l’intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d’angle. Aït Ben Haddou, situé dans la province d’Ouarzazate, est un exemple frappant de l’architecture du sud marocain. Les matériaux employés pour la construction restent la terre et le bois. Pour sa restauration, seuls quelques linteaux et armatures en béton armé ont été dissimulés sous des enduits en terre. Une attention particulière est également portée aux portes et fenêtres donnant sur les ruelles, pour garantir que le métal ne remplace pas le bois.

Ville historique de Meknès Date d’inscription : 1996 : ​​​​​​​
La ville historique de Meknès a exercé une influence considérable sur le développement de l’architecture civile et militaire (la Casbah) et des ouvrages d’art. Fondée en 1061 par les Almoravides en tant qu’établissement militaire, elle tire son nom de la grande tribu berbère Meknassa, qui dominait le Maroc oriental jusqu’au Tafilalet au Ville siècle. Elle renferme les vestiges de la médina qui témoignent du tissu socio-économique ancien et de la ville impériale créée par le sultan Moulay Ismail (1672-1727). A l’abri des hautes murailles défensives, percées de neuf portes monumentales, se trouvent des monuments clés, dont vingt-cinq mosquées, dîx hammams, des palais, de vastes greniers à grain, des vestiges de fondouks (hôtels pour marchands) et des habitations privées, témoignages des périodes almoravide, mérinide et alaouite. Meknès se distingue par l’aspect gigantesque et volumineux de ses remparts dont la hauteur atteint 15m.

Médina de Tétouan Date d’inscription : 1997 : ​​​​​​​
La position stratégique de la médina de Tétouan en face du détroit de Gibraltar a joué un rôle important comme point de jonction et de transition entre deux civilisations (espagnole et arabe) et deux continents (Europe et Afrique du Nord). La ville fut reconstruite par des réfugiés andalous venus dans cette région après avoir été chassées par les Espagnols. C’est pourquoi le style d’architecture et l’art ont fortement été influencés par l’Andalousie. C’est l’une des plus petites médinas marocaines, mais sans aucun doute la plus complète. La muraille dont est entourée la médina s’étend sur 5 km. L’accès s’effectue à travers sept portes reliées entre elle et donnant accès à des monuments d’intérêt collectif comme les fondouks, les mosquées, les zaouïas et les quartiers destinés à l’artisanat et au commerce, mais aussi aux voies secondaires qui mènent aux impasses et îlots résidentiels constituant des espaces semi-privés.

Site archéologique de Volubilis Date d’inscription : 1997 : ​​​​​​​
Le site archéologique de Volubilis est l’exemple type d’une ville témoignant d’un échange d’influences depuis la Haute Antiquité jusqu’à l’arrivée de l’Islam. Toutes les phases d’une occupation de dix siècles sont représentées : culture méditerranéenne, libyque et maure, punique, romaine et arabo-islamique, mais aussi africaine et chrétienne.

Le site s’étend sur 42 hectares entre le Zerhoun et la plaine du Gharb. Il est matérialisé par un rempart romain construit en 168-169 de notre ère. Du fait de son isolement et qu’il n’ait pas été occupé pendant près de mille ans, il présente un niveau important d’authenticité. Le site a livré une documentation artistique considérable qui inclut des mosaïques, des statues en marbre et des centaines d’inscriptions.

Médina d’Essaouira Date d’inscription : 2001 : ​​​​​​​
La médina d’Essaouira, anciennement connue sous le nom de Mogador (nom provenant du mot phénicien Migdol qui signifie « petite forteresse ») est un exemple remarquable et bien préservé de la ville portuaire fortifiée du milieu du XVIIIème siècle à forte inspiration européenne, transposée dans un contexte nord-africain. La médina d’Essaouira a été conçue par un architecte français profondément influencé par le travail de l’ingénieur militaire Vauban à Saint-Malo. Elle conserve encore aujourd’hui l’aspect d’une ville européenne indissociable de la médina. ,L’archipel de Mogador comprend un grand nombre de biens culturels et de sites naturels d’une valeur universelle exceptionnelle.

Ville portugaise de Mazagan Date d’inscription : 2004 :
​​​​​​​Les fortifications portugaises de Mazagan, qui font aujourd’hui partie de la ville d’El Jadida, à 90 km au sud-ouest de Casablanca, furent édifiées comme colonie fortifiée sur la côte atlantique au début de XVIème siècle et reprises par les Marocains en 1769. Les fortifications, avec leurs bastions et remparts, constituent un exemple précoce de l’architecture militaire de la renaissance.

Les édifices portugais sont encore visibles sont la citerne et l’église de l’Assomption, construite dans le style manuélin (gothique tardif). Les fortifications portugaises de Mazagan, construites en deux phases (1510-1514 et 1541-1548) sont imposantes. Elles ont conservé leur structure d’origine et leur homogénéité architecturale jusqu’à ce jour. Les monuments emblématiques (remparts, bastions, citerne, églises) sont bien conservés.

RABAT 9ème site marocain inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité : ​​​​​​​
La capitale du Royaume a rejoint en juin dernier les 8 sites marocains inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Le comité du Patrimoine mondial, réuni à Saint Pétersbourg, a décidé à l’unanimité le 29 juin, d’inscrire le site « Rabat, capitale moderne et historique: un patrimoine en partage » sur la liste du Patrimoine mondial.

La candidature de Rabat n’a pas nécessité de passage au vote, la décision des 21 membres ayant acclamé la décision de l’inscrire tout en « félicitant le Maroc pour avoir présenté un site exemplaire ».

Dans la déclaration de « valeur universelle exceptionnelle » concernant le site marocain, le comité mondial relève que Rabat, ville moderne, « concrétise un urbanisme précurseur, soucieux de la conservation des monuments historiques et l’habitat traditionnel.

Le site de Rabat comprend 6 composantes étalées sur 3 arrondissements: « Le jardin d’Essai et les Jardins Historiques », « La Médina », « La Kasbah des Oudayas », « les remparts et les Portes Almohades » et le « Site archéologique de Chellah ».





CLIMAT DU MAROC

Le climat marocain est à la fois méditerranéen et atlantique, avec une saison sèche et chaude doublée d’une saison froide et humide, la fin de la période chaude étant marquée par les pluies d’octobre.

La présence de la mer atténue les écarts de température, tempère les saisons et accroît l’humidité de l’air (400 à 1000 mm de pluies sur le littoral).







Dans l’intérieur, le climat varie en fonction de l’altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d‘été venant du Sahara.

À cette saison, les températures moyennes sont de 22 °C à 24 °C. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige. La température moyenne évolue alors de – 2 °C à 14 °C et peut descendre jusqu’à – 26° C. Dans les régions montagneuses, les précipitations sont très importantes (plus de 2000 mm de précipitations au Rif ou encore 1800 mm au Moyen-Atlas). Le Maroc pré-saharien et saharien a un climat désertique sec.

PATRIMOINE

La route de l’architecture :
Une traversée du pays à la rencontre des richesses du patrimoine marocain. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, l’histoire passionnante du Royaume est gravée dans chaque pierre.

Casablanca : L’empreinte du XX ème siècle
Sur la côte atlantique, Casablanca est la vitrine de ce qui se faisait de mieux en matière d’architecture dans les années 1920. De nombreux immeubles Art déco se situent boulevard Mohammed V et dans l’ancien quartier européen de Mers Sultan. Cependant, en un contraste saisissant, Casablanca sait rester à la pointe de l’architecture moderne avec notamment le Twin Center, abritant des bureaux et un centre commercial haut de plusieurs étages.



Style Hispano-Mauresque à Tétouan :
Au bord de la Méditerranée, au cœur de la médina de Tétouan, découvrez les immeubles à étages du quartier colonial d’El Ensanche. La médina regorge de ces maisons ornées de fer forgé au style européen. C’est d’ailleurs une caractéristique que l’on retrouve, dans les terres, à Chefchaouen.

Influence Musulmane à Fès :
Plus au sud, Fès. Ici, la médina et ses innombrables trésors sont classés au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : portes, fontaines, palais, mosquées, caravansérails, medersas (écoles coraniques)… Zelliges, stucs, bois ouvré marquent profondément la ville comme dans un musée à ciel ouvert.

Tradition Berbère dans le grand sud :
Découvrez les vallées du Grand Sud et les merveilles de la tradition berbère. Celle-ci s’exprime sur le plan architectural à travers une multitude de kasbahs, citadelles construites en pisé, de ksour, villages fortifiés, et d’agadirs, greniers collectifs. La plus grande concentration est dans la vallée du Dadès aussi surnommée la « vallée des 1 000 kasbahs ».

LE MAROC, TERRE DE CINÉMA

Le Maroc, un nom qui évoque les palais chérifiens entourés de somptueux jardins, les souks desquels s’échappe l’odeur mystérieuse des épices, la fantasia et ses rites éclatants.

Mais il serait dommage d’en rester à ce décor de théâtre haut en couleurs. L’important au Maroc, c’est ce qui se passe en coulisses. Ainsi, dans une médina, c’est en quittant les rues les plus larges que l’on s’immergera dans la vie populaire du Maroc, puis en quittant les ruelles pour accéder à de sombres impasses que l’on trouvera les plus belles portes de la ville, celles derrière lesquelles s’épanouissent les plus luxueux palais…

De même, c’est en allant respectueusement à la rencontre des gens que vous découvrirez le vrai Maroc :
Le pays vous laissera entrevoir ses secrets les plus profonds.
Enfin, le Maroc, c’est aussi une succession de paysages superbes et variés, oscillant entre milieu côtier, relief montagneux (aux sommets parfois enneigés), vertes vallées, plaines fertiles, plateaux désertiques et oasis.
Situé au nord–ouest de l’Afrique, sa longue côte donnant sur l’océan Atlantique se termine au–delà du détroit de Gibraltar sur la Méditerranée.
Au sud du Maroc se trouve le Sahara.
À l’est et au sud-est, le Maroc est limitrophe de l’Algérie. À quelques distances de la côte a t lantique se trouvent les îles Canaries et Madère. Au nord du détroit de Gibraltar se trouve l’Espagne.
La capitale administrative du Maroc est Rabat. Parmi les grandes villes remarquables on trouve Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Meknès, Tétouan, Tanger, Oujda.

Les plus hauts sommets d’Afrique du Nord :
Les montagnes occupent plus des deux tiers du territoire marocain et atteignent des hauteurs non négligeables.
Plusieurs sommets franchissent la barre des 4 000 m. Le Jbel Toubkal, le plus haut sommet du pays, culmine à 4 167 m.
Le Maroc renferme quatre principales chaînes de montagnes, et c’est le seul pays du Maghreb à disposer d’une immense chaîne de montagne l’Atlas.
D’abord au nord du pays, les montagnes ou djebel du Rif bordent la Méditerranée. Le plus haut sommet du Rif, Djebel Tidirhine atteint 2 456 m.
Le Rif offre des surfaces variées selon les altitudes de ses régions. En fait, à l’ouest, on retrouve surtout une végétation épineuse (sapins, pins et cèdres). De l’autre côté, il y pousse des steppes arides et des maquis et encore plus à l’est, on trouve le chanvre, qui n’est cependant pas récolté. Plus loin des rivages méditerranéens et plus à l’intérieur du pays, se situent trois autres grandes chaînes : le Moyen Atlas, le Haut Atlas et l’Anti-Atlas, où l’on retrouve encore une fois une diversité des paysages.
Le Moyen Atlas, qui est le «château d’eau» du Maroc, est séparé du Rif par les plaines arides de l’est et fertiles de l’ouest. Les deux chaines sont séparées par la fameuse trouée de Taza.

LA FLORE RICHE DE VARIÉTÉ, MÉDICINALES ET RARES

La flore marocaine compte environ 7000 espèces connues. La flore vasculaire est massivement représentée au sein des écosystèmes forestiers où vivent près des deux tiers des espèces; le tiers restant se partage surtout entre les formations steppiques et les biotopes humides. Les régions montagneuses du Rif et des Atlas sont les secteurs les plus importants en matière d’endémisme.


Les formations forestières marocaines, à l’instar des forêts méditerranéennes, sont composées d’essences très hétérogènes, souvent claires et à structures très diverses.

Ces formations sont en majorité domaniales et s’étendent sur une surface d’environ 9.038.000 ha, soit 12,7% du territoire national. Les forêts marocaines sont constituées de forêts naturelles de feuillus (Chêne Vert, Chêne-liège, Chêne Tauzin, Arganier, Caroubier, Acacias, …) et de résineux (Cèdre de l’Atlas, Thuya de Berbérie, Pin d’Alep, Pin Maritime, Pin Noir, Genévrier Thurifère, Genévrier Rouge, …), réparties entre les différents étages bioclimatiques du semi-aride à l’humide. La Cédraie occupe les zones de montagne dans le Moyen Atlas et le Rif, Les Chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la seule Sapinière du Maroc trouve refuge à Talasemtane dans les altitudes du Rif occidental près de Chefchaouen. Au Sud-ouest, l’Arganeraie occupe des zones semi-arides et arides du Haut Atlas occidental et de l’Anti-Atlas. Plus au Sud, les Acacias constituent des climax pré-steppiques et pré-forestiers, dans les zones à bioclimats aride et saharien.

L’arganier :
L’arganier est un arbre aux rameaux épineux – d’où son nom spinosa qui signifie «épineux» –haut de 8 à 10 m de haut, aux feuilles atténuées en un court pétiole, très résistant et qui peut vivre de 250 à 300 ans.
L’arganier fournit un bois très dur, appelé bois de fer, utilisé essentiellement comme bois de chauffage.
L’Arganier produit un fruit, l’Affiache, qui se présente sous forme d’une fausse drupe ovale contenant une noix très dure abritant deux ou trois « amandons », Il faut environ 38 kg de fruits (affiache) ou bien 2,6 kg d’amandons pour produire 1 litre d’huile d’Argan.
L’huile d’argan extraite à partir du fruit de l’arganier est bien connue pour ses propriétés pharmacologiques et a été depuis des siècles utilisée en médecine traditionnelle.

Le pistacher de l’Atlas :
Le pistacher de l’Atlas est un bel arbre aux feuilles caduques constituant un fourrage de haute valeur nutritive pour le cheptel. Il existe à l’état disséminé dans la région des Hauts plateaux (Djelfa, Messâad), au sud de Laghouat et également au nord de Ghardaia (Berriane et Guerrara). Cet arbre peut atteindre des dimensions imposantes. Certains auteurs laissent supposer que le pistacher de l’atlas peut vivre jusqu’à 1000 ans.
Son fruit de la grosseur d’un pois est comestible. Il est appelé El Khodri (vert) par la population locale, à cause de la prédominance de la couleur vert foncé une fois bien mûr.
>De ce fruit peut être extraite une huile riche en calories que l’on pétrie avec des dattes et que l’on consomme avec du lait. De son écorce, l’on peut extraire de la colophane qui s’exsude naturellement en période de chaleur, qui est utilisée à des fins médicinales.

Le thuya de berbérie :
Le Thuya de berbérie est un arbre de la famille des conifères, proche du cèdre, qui pousse au Maroc, précisément dans les montagnes de l’Atlas (Essaouira, Azemour, Idaoutanane…). C’est une essence à croissance lente, 6 à 8 m à 60 ans, dont la longévité très grande (400-500 ans).
Le bois de thuya, rare, aromatique et dense, est unique parmi tous les autres types de bois exotique.
Spécial et luxueux, c’est un bois dur reconnaissable par sa couleur rouge foncé moucheté de groupements de petits points marron foncé et parfois de motifs de veines de couleur dorée. Les qualités relatives à ce bois sont sa dureté, sa rareté, les centaines de textures qu’il présente, le luxe de son apparence, le très beau poli qu’il manifeste après polissage, et enfin la belle odeur presque aphrodisiaque que ce bois exotique dégage.

Les chênes :
Si on le laisse vivre, le chêne dépasse facilement les 500 ans, et jusqu’à plus de 1000 ans ou même plus, exceptionnellement.
Les chênes sont des arbres à bois dur. Au Maroc on peut trouver plusieurs espèces de chênes dont les individus sont parfois multi-centenaires. Les chênes : vert, Zeen, Tauzin et liège :

Le chêne vert :
Au Maroc, le chêne vert est la première essence forestière par sa surface (1.415.201 ha) et par sa production en bois de feu ainsi que par sa biomasse foliaire (ensemble des matières organiques constituée de feuilles d’arbres ou de toute autre plante ).
Par ailleurs, ses rôles écologiques et socio-économiques sont partout très importants. Présent dans toutes les régions non arides du pays, il est qualifié de « ciment vivant qui relie les massifs forestiers ». C’est un arbre de 5 à 25 mètres de haut qui croît lentement et qui vit très longtemps (de 200 à 2 000 ans).

Le chêne-liège :
De petite taille, le chêne-liège ne dépasse que très rarement les 20 mètres. Il s’agit d’une espèce typiquement méditerranéenne. Cet arbre peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut (le plus grand ayant atteint 43 m), ne dépasse généralement pas 12 à 15 m.

Le chêne tauzin :
Arbre de 5 à 20 mètres de haut de forme irrégulière se ramifiant dès la base mais finissant par perdre ses branches les plus basses.
Son écorce est lisse, de couleur vert grisé puis gris sombre d’où son surnom de chêne noir. Sa longévité peut atteindre 500 ans. Il s’hybride facilement avec d’autres chênes.

Le chêne Zeene :
C’est un arbre qui peut atteindre plus de 30 m de hauteur et la circonférence de son tronc peut dépasser 6 m. Son écorce, de couleur gris-brun, est lisse les premières années puis se crevasse rapidement.
Son feuillage se maintient souvent à l’état desséché jusqu’à l’apparition des nouvelles feuilles (on dit qu’il est marcescent). Il peut vivre plus de 200 ans. Au début, sa croissance est lente et il ne commence à fructifier que vers quinze ans. La fructification est annuelle.

L’arbousier :
Une éricacée qui accompagne souvent les forêts de chênes donne un fruit sucré, charnu, à structure granuleuse, appelé Boukhannou, Bakhennou ou encore Sasnou (Attention, à consommer avec modération).

L’aubépine :
L’aubépine, qui se présente sous forme d’arbres ou arbustes épineux, donne des baies rouges comestibles appelées « Bousrouroud » en dialecte Marocain.

Le cèdre de l’Atlas :
Il en existe plusieurs provenances (sous espèces) qui vivent dans les zones montagneuses entre une altitude de 1500 et 2500 m. L’architecture paysagère des montagnes du Rif, Moyen Atlas et Haut Atlas est en grande partie façonnée par les écosystèmes forestiers organisés par le cèdre de l’Atlas.
Lorsqu’ils sont bien conservés, ces écosystèmes s’imposent dans le paysage par leur étendue, par la hauteur des arbres, leur beauté, et leur port majestueux, élancé dépassant dans certaines vallées les 65 m de hauteur.
A l’inverse, les cédraies très dégradées et déperissantes dans les zones à conditions écologiques marginales, offrent un paysage de grande désolation.

Le châtaignier :
Le châtaignier est un arbre majestueux (25-35 m, pouvant mesurer 4 mètres de diamètre à la base), Il a une longévité très grande de 500 à 1500 ans.
La croissance juvénile est rapide. Elle peut être soutenue jusqu’à 50 à 60 ans. À l’intérieur de la bogue se trouvent les châtaignes, au nombre de 1 à 3.

L’oranger :
Dans la mythologie grecque, parmi les douze travaux d’hercule celle de cueillir les « pommes d’or » des Hespérides.
Beaucoup localisent les jardins des Hespérides dans le nord du Maroc, et identifient « la pomme d’or » comme étant des agrumes (orange, citron…). La référence est ,certes d’ordre « mythologique », mais qui aurait pensé qu’en réalité, les agrumes nous viennent d’Asie…
L’espèce a une longévité exceptionnelle. Il existait dans le jardin de la maison Franchie à La Orotava dans l’île de Ténériffe un dragonnier âgé de 5000 ans qui fut détruit par un ouragan en 1868. En 1996, une petite population endémique marocaine a été découverte dans l’Anti-Atlas occidental sur les jbels Imzi et Adad Medni, près d’Agadir (Dracaena dracossp‘Ajgal’) ; les sujets poussent sur les falaises des montagnes, dans les rochers, jusqu’à 1400 mètres d’altitude (Ajgal correspond à l’appellation locale en Berbère).

L’Eglantier :
Arbrisseau à tiges souvent grimpantes portant des aiguillons. Feuilles alternes persistantes, composées de 3 à 7 folioles. Fleurs blanches délicatement parfumées ; 5 sépales entiers terminés en pointe ; 5 pétales en cœur ; nombreuses étamines ; pistil dont on ne voit que les styles soudés aussi longs que les étamines. Fruit rouge orangé à maturité appelé cynorhodon. Le fruit contient des poils irritants bien connus des farceurs sous le nom de poil à gratter. La chair du fruit est très riche en vitamine C.

Le Palmier nain :
Le palmier nain, palmier doum ou doum ou faux palmier doum (Chamaerops humilis L.) est un palmier de petite taille, originaire des régions bordant la mer Méditerranée occidentale. Il peut atteindre 400 ans d’âge.
On consomme en plus du « cœur », les « baies » un peu âpres dans certaines régions du Maroc.
Quant au Palmier célèbre par ses centaines de variétés de dattes, il est originaire du moyen Orient… Le Palmier nain par contre est bien une espèce naturelle et bien spontanée au Maroc. Le palmier nain ou Doum en arabe prend son faux nom à cause de l’exploitation à laquelle il est exposé, épargné il peut atteindre une dizaine de mètre de hauteur. Ses fruits sont appelés Aghaze en berbère.

Le Figuier :
Le Figuier est un arbre méditerranéen par excellence. Au Maroc, il se présente sous deux sexes : le figuier « mâle » (caprifiguier) dont la fonction première est de produire des grains de pollen, ne produit pas de figues comestibles, et le figuier qui donne les figues que l’on consomme. Dans certaines régions du Maroc, il y a trois productions de figues, les figues dites «parthénocarpiques» (produites sans fécondation d’ovule).

Le jujubier :
C’est un arbre ou arbuste de 6 à 10 m de haut à rameaux épineux (mais il existe des variétés inermes).
Les feuilles caduques sont oblongues, finement dentées, à stipules épineuses.
Les fleurs petites, jaunâtres, apparaissent à l’aisselle des feuilles. Elles permettent la fabrication d’un miel réputé au Yémen.
Le fruit, ovoïde, est une drupe, d’abord jaune puis rouge à maturité, contenant un noyau dur, elliptique. La pulpe est sucrée, gélatineuse, à saveur fade.
Les jujubes, riches en vitamines A et C, entrent dans diverses préparations médicinales.

Le sapin du Maroc :
Endémique marocain, le sapin du Maroc (Abies maroccana) est un arbre majestueux qui organise de très beaux écosystèmes forestiers.
Certains sapins atteignent jusqu’à 50 m de haut, d’autres peuvent présenter des troncs de 5 m de circonférence.
Le sapin du Maroc est un arbre très exigeant en eau et paraissant strictement lié aux substrats calcaires. Il est localisé dans les régions les plus arrosées du pays où les précipitations annuelles peuvent atteindre 2 000 mm en moyenne. Le sapin du Maroc peut vivre jusqu’à 500 ans.

Le genévrier thurifère :
Le genévrier thurifère présente des capacités remarquables de résistance aux environnements hostiles.
Il ne craint ni la sécheresse, ni le froid, et se contente d’un sol médiocre, voire totalement absent. On voit des individus en pleine santé pousser dans des fissures de rochers, ou sur des versants totalement secs.
Par ailleurs, il se régénère très facilement s’il est coupé, brisé par le vent, les troupeaux ou les chutes de pierre, ou encore foudroyé. Sa forte teneur en essences aromatiques semble le protéger efficacement des attaques des insectes, champignons et autres parasites, mais l’un de ses principaux parasites est le Megastigmus Thurifera. Son seul point faible est sa croissance extrêmement lente.

DES PLAGES POUR TOUTES LES ENVIES

Bordé par la mer Méditerranée et l’océan Atlantique, le Maroc compte 3.600 kilomètres de côtes dont les paysages sont variés et les plages accueillantes.

Atlantique :
Les plages les plus fréquentées sont naturellement situées non loin des villes, surtout sur la côte atlantique. Mais il en existe des centaines d’autres dans des endroits où la nature est restée intacte.
Toutes permettent de goûter aux joies de la baignade, du farniente ou des sports nautiques les plus en vogue.
Côté Atlantique, la grande majorité des plages se présentent comme de longues bandes de sable fin face aux vagues de l’océan.
Elles seront de plus en plus chaudes à mesure que vous descendez vers le Sud jusqu’à la sublime baie de Dakhla.
L’alizé du nord-est souffle régulièrement de fin mars à mi-septembre sur ce coin de littoral : les conditions idéales pour pratiquer tous les sports de glisse, notamment le surf.

Méditerranée :
Sur le littoral plus découpé de la Méditerranée, entre Tanger et Al Hoceima, la mer est douce et calme, les plages sont plus intimes. Certaines sont proches de petits villages traditionnels de pêcheurs, nichées dans des coins de nature paradisiaque.

En parallèle, de nouvelles stations balnéaires voient le jour comme Tamuda Bay aux abords de Tétouan et Saïdia, nouveau resort sur le littoral méditerranéen.

Face à l’Andalousie, Mediterrania-Saïda s’étend sur plus de 700 hectares avec un front de mer de 6 km de sable blanc.
Un port de plaisance et un golf 18 trous complètent ce site aménagé à proximité de deux aéroports internationaux.
L’Atlantique n’est pas en reste avec le développement de nouveaux resorts comme Lixus, Mazagan, Taghazout ou Plage blanche.